Haro : n. m. [Vieux] Cri d’appel au secours auquel ceux qui l’entendent doivent répondre. Étymologie : du francique hara, « ici ». Élision : les formes élidées ou euphoniques sont interdites devant ce mot puisque son « h » initial est aspiré et non muet.
n’y : adv. négatif ne suivi du pronom personnel y. À ne pas confondre avec la conjonction de coordination ni (exemple : Luc n’aime pas le chou ni le brocoli).
foi : n. f. Le fait de croire quelqu’un, de lui accorder de la crédibilité, le fait d’avoir confiance en quelque chose. Homophone de : foie (« organe ») ou fois (« moment »).
idolâtre : v. idolâtrer au présent de l’indicatif, 1re personne du singulier (sujet : je). Vouer un culte à.
icône : n. Le premier sens du mot icône est celui de « peinture religieuse sur bois, dans l’Église de rite chrétien oriental ». Tous les dictionnaires s’entendent pour dire que le mot est féminin dans ce sens : une icône byzantine, une icône russe. Quant à l’accent circonflexe, la plupart des dictionnaires ne mentionnent que la graphie avec accent, mais certains attestent deux graphies, avec ou sans accent (une icône ou une icone).
Un deuxième sens du mot icône se rencontre en sémiologie et en linguistique, où le mot désigne un « signe ayant un rapport de ressemblance avec la réalité à laquelle il renvoie ». Certains dictionnaires français écrivent dans ce sens icone, sans accent, et donnent au mot les deux genres (un ou une icone) ou même seulement le genre masculin. Mais d’autres dictionnaires s’en tiennent au féminin et à l’accent circonflexe : une icône.
Le troisième sens du mot icône désigne un « symbole graphique affiché à l’écran et associé à un objet (ou à une fonction) auquel il permet d’accéder lorsqu’il est sélectionné par un dispositif de pointage ». La majorité des dictionnaires s’entendent pour écrire dans ce sens une icône, bien que quelques-uns permettent en plus le genre masculin ou la graphie sans accent.
En conclusion, on ne se trompe jamais en écrivant le mot au féminin et avec un accent : une icône. C’est pourquoi Antidote recommande d’écrire une icône dans tous les sens du mot.
Tout-Puissants : n. m. Tout-Puissant au pluriel. Le Tout-Puissant : Dieu. Les noms de dieux et de divinités (ainsi que les diverses expressions qui servent à les nommer) s’écrivent avec une majuscule quand ils désignent les personnages eux-mêmes (exemples : Jésus, Jésus-Christ, le Seigneur, le Fils, le Très-Haut, le Tout-Puissant, le Créateur).
de De Gaule : Charles de Gaulle (1890-1970). Général et homme politique français.
Certains noms de famille débutent avec la préposition de, qui indique le lieu d’origine de la personne. C’est ce qu’on appelle une particule nobiliaire, ou une particule patronymique.
La particule nobiliaire de s’écrit avec une minuscule (exemple : Charles de Gaulle). Cependant, on l’écrit avec une majuscule si elle est précédée d’une préposition. Ici, c’est la préposition de avant De Gaulle qui impose la majuscule à la particule nobiliaire du nom propre.
La Fayette : Marie Joseph Gilbert Motier, marquis de La Fayette (1757-1834). Général et homme politique français.
Quand un nom propre de personne débute par un article, l’article doit aussi s’écrire avec une majuscule.
le Téméraire : quand un nom propre de personne débute par un article, l’article doit aussi s’écrire avec une majuscule, sauf lorsque l’article précède un surnom. Ici, Charles de Valois-Bourgogne, dit Charles le Téméraire.
Alfred de Musset : Alfred de Musset (1810-1857). Écrivain français.
Certains noms de famille débutent avec la préposition de, qui indique le lieu d’origine de la personne. C’est ce qu’on appelle une particule nobiliaire, ou une particule patronymique. La particule nobiliaire de s’écrit avec une minuscule.
Ah! si : même s’il semble commencer une phrase, la majuscule est interdite sur le mot qui suit une interjection suivie d’un point d’exclamation ou de points de suspension.
ministre de la Grammaire : les noms ministère et ministre s’écrivent généralement avec une minuscule. C’est le nom qui suit, c’est-à-dire le domaine du ministère introduit par de, qui prend la majuscule. Ici, le nom Grammaire porte la majuscule puisqu’il désigne le domaine de ce ministère fictif.
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