La montagne
cela va sans dire : loc. adv. Évidemment. Attention : cette expression contient la préposition sans (et non avec la séquence de pronoms s’en).
collectionnés : part. passé du verbe collectionner employé comme adjectif, au masculin pluriel (s’accorde avec accidents). [Familier] Accumuler.
embarrassante : adj. embarrassant au féminin singulier (s’accorde avec expérience). Qui gêne, met dans l’embarras. Attention au double r et au double s!
vécue : part. passé du verbe vivre au féminin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le complément direct (CD) si celui-ci est placé à gauche du verbe. Ici, le CD est le pronom relatif que, mis pour l’expérience embarrassante et il est placé à gauche : on accorde donc le participe passé au féminin singulier.
vacances : n. f. Temps pendant lequel on arrête le travail, les études; congé, période de repos. Note : vacances prend toujours un s dans ce sens.
aout OU août : n. m. Huitième mois de l’année, précédé du mois de juillet et suivi du mois de septembre. Graphie rectifiée : aout (sans accent circonflexe).
mont : n. m. Appellation des montagnes. Quand un toponyme naturel se compose d’un nom commun générique (ici, mont) et d’un élément distinctif (ici, Saint-Hilaire), le nom commun générique s’écrit avec une minuscule.
Saint-Hilaire : n. pr. Mont Saint-Hilaire : colline du Québec (405 m), l’une des collines Montérégiennes. Dans un nom propre de lieu, on écrit Saint en toutes lettres (plutôt que St-).
pédestre : adj. (s’accorde avec sentier). Qui concerne la marche à pied.
rythme : n. m. Cadence, allure à laquelle s’effectue une action, se déroule un processus.
écureuils : n. m. écureuil au pluriel. Mammifère rongeur vivant dans les arbres, au pelage gris, blanc, noir ou roux, doté d’une longue queue touffue, se nourrissant principalement de graines, de fruits secs. Attention à la terminaison en -euil.
n’ : adv. nég. ne (dans sa forme élidée). Note : dans l’expression de la négation, le ne est nécessaire. Ici, on aurait pu oublier le n’ à cause de la liaison qui s’entend à l’oral entre le on et le en.
vu OU vus : part. passé du verbe voir au masculin pluriel. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec son complément direct (CD) s’il est placé à gauche du verbe. Ici, le CD est le pronom en, mis pour des écureuils poilus, et il est placé à gauche. On devrait donc en principe accorder le participe passé au masculin pluriel. Toutefois, le pronom en constitue une exception : le participe passé ne s’accorde pas en présence de ce pronom. Note : plusieurs ouvrages de référence admettent l’accord du participe passé avec le pronom en. Nous l’acceptons donc aussi dans cette dictée.
se querellaient : v. se quereller à l’imparfait de l’indicatif, 3e personne du pluriel (sujet : des écureuils poilus comme on n’en avait jamais vu). Avoir une querelle; échanger paroles et actes agressifs. Ce verbe s’écrit avec un seul r. Il s’écrit avec deux l, puisque le e qui précède se prononce « è ».
arrivée : part. passé du verbe arriver au féminin singulier. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire être s’accorde avec le sujet (ici, je, qui a pour antécédent une femme).
deux-cents OU deux cents: dét. num. Accord : le nombre cent s’accorde au pluriel quand il est multiplié (ici, par deux) et qu’il n’est pas suivi par un autre nombre à droite. Trait d’union : dans un nombre composé, on met un trait d’union entre deux éléments quand la valeur de chacun d’eux est inférieure à cent et qu’ils ne sont pas déjà liés par et. Graphie rectifiée : deux-cents (avec un trait d’union). Considérant que la présence de traits d’union seulement entre les nombres inférieurs à cent est difficilement justifiable, les rectifications de l’orthographe recommandent de lier désormais toutes les composantes d’un nombre complexe, que celles-ci soient ou non inférieures à cent, et même en présence d’un et.
mise : part. passé du verbe mettre au féminin singulier. Se mettre à : commencer. Le participe passé d’un verbe occasionnellement pronominal s’accorde avec son complément direct (ici, me, mis pour la narratrice) s’il est, comme ici, placé avant le verbe.
courir : v. Se déplacer rapidement. À l’infinitif, la racine du verbe courir s’écrit avec un seul r (contrairement à nourrir).
randonneurs : n. randonneur au masculin pluriel. Personne qui fait une randonnée, qui pratique la randonnée. Attention au double n!
heurté : part. passé du verbe heurter. Entrer en contact avec (quelqu’un, quelque chose) de façon brutale. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable quand le complément direct (ici, la racine d’un arbre) est placé après le verbe.
élégamment : adv. D’une manière élégante. Les adverbes qui se terminent en -amment et en -emment se prononcent de la même manière (« a-ment »). Pour savoir si on l’écrit avec un a ou avec un e, on se base sur la terminaison de l’adjectif correspondant. L’adjectif élégant se termine en -ant; on écrit donc élégamment avec un a. Par comparaison, on écrit différemment avec un e, puisque l’adjectif différent se termine en -ent.
m’affalant : part. présent du verbe s’affaler. S’affaler : [Familier] se laisser tomber lourdement, s’affaisser, en parlant d’une personne. Attention au double f!
blessée : part. passé du verbe pronominal blesser au féminin singulier. Le participe passé d’un verbe occasionnellement pronominal s’accorde avec le complément direct (CD) s’il est placé à gauche du verbe. Ici, le CD est me, mis pour la narratrice et il est placé à gauche : on accorde donc le participe passé au féminin singulier.
coccyx : n. m. [Anatomie] Petit os formé par la soudure de quatre ou cinq vertèbres atrophiées à l’extrémité inférieure du sacrum.
excédant : part. présent du verbe excéder. Être de plus. L’adjectif verbal et le participe présent découlant du verbe excéder ont la même orthographe. Par contre, il ne faut pas les confondre avec le nom masculin homophone excédent (« le surplus »).
seuil : n. m. Limite au-dessus ou au-dessous de laquelle une caractéristique est applicable. Attention à la séquence -euil.
résonné : part. passé du verbe résonner. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir reste invariable quand il n’a aucun complément direct, comme ici. À ne pas confondre avec le verbe homophone raisonner (« penser de façon ordonnée »).
forêt : n. f. Grande étendue de terrain peuplée principalement d’arbres, ensemble de ces arbres. À ne pas confondre avec le nom homophone foret (« instrument servant à forer »), sans accent circonflexe.
aidée : part. passé du verbe aider au féminin singulier. Contribuer à ce que quelqu’un fasse quelque chose. Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde quand le complément direct (ici, le pronom m’, mis pour la narratrice) est, comme ici, placé à gauche du verbe.
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dimanche 15 juin 2014